Historique de la commune
Notre commune de Saint-Pierre-du-Val est née en 1835 suite à la fusion des communes de Saint-Pierre-du-Chàtel et de Notre-Dame-du-Val.
Les plus anciennes traces d'activité humaine dont on dispose sur le territoire remontent à l'âge de pierre, puisque l'on a trouvé près du lieu-dit « La croix au chien », un site préhistorique comportant des haches en silex noir, des haches taillées et des haches polies.
Nous avons également des vestiges romains qui ont été mis à jour.
Suite aux travaux d'un chercheur du CNRS, il prétend que dès le VIIIe siècle, à l'époque des Carolingiens, l'Abbaye de Pennante a été érigée sur notre territoire. Il s'agissait d'un monastère jumeau de celui de Pental datant de l'époque Mérovingienne (VIe siècle) est situé entre Saint-Samson-de-la-Roque et Les Préaux.
L'Abbaye de Pennante était composée de deux églises correspondant pour l'une à l'emplacement de l'actuelle église de Saint-Pierre, et pour l'autre, aux ruines de l'église de Notre-Dame-du-Val.
Deux monastères jouxtaient chacune des églises, l'un occupé par des moines, l'autre par des religieuses.
Des grottes creusées dans la falaise attenante abritaient des ermites.
Au XIIe siècle, les deux territoires n'étaient pas encore séparés. Ils formaient une importante seigneurie appelée « l'Honneur de Sainte-Marie-Église » appartenant à l'origine à Herluin, Comte de Conteville. En 1203, Robert de Sainte-Marie-Église fit don de ce bien de Sainte-Marie-Église à l'Abbaye de Bec. À ce moment-là, Sainte-Marie-Église devint probablement le siège de deux paroisses : Notre-Dame-du-Val (Bec Hellouin) et Saint-Pierre-du-Châtel (appartenant à Grestain).
Au fil des siècles, ces deux biens sont tour à tour donnés en dot lors de mariages, donnés ou vendus à des religieux, partagés à l'occasion d'héritages, vendus à des gentilshommes, et passent ainsi de main en main.
Pendant la 1re moitié du XVIe siècle, Jehan de Grosourdy, seigneur de Saint-Léger et de Saint-Pierre achète (en 1559) une partie du fief du Château.
Le 27 novembre 1764, Monsieur de Saint-Pierre achète le fief du Val et reconstitue en grande partie la seigneurie d'origine.
Le donjon du Château de Saint-Pierre daterait du Xe ou du XIe siècle. Le château a été détruit une première fois à la fin de la guerre de Cent Ans (1337-1453), puis une seconde fois par les Anglais pendant la guerre de Trente Ans (1618–1648).
Au XVIIIe siècle, construction pour la famille de Grosourdy d'un château et ses dépendances. Au XIXe siècle, le château sort de la famille par les femmes. Mais il est à nouveau détruit par un incendie (3e fois). Il sera reconstruit sous la forme d'un manoir en briques et en silex. Le château et la chapelle sont à nouveau ravagés par les flammes (4e fois). Vers 1840, c'est un château de style « Troubadour » qui est reconstruit. Il est acquis par le marquis de Saint-Pierre en 1921 et revient ainsi dans le giron familial. Il sera finalement volontairement démoli (5e fois) par Michel de Saint Pierre en 1970 suite à des éboulements et pour des raisons de sécurité face à une menace de ruine. Il n'en subsiste que le pigeonnier, l'orangerie et des bâtiments annexes.
Le personnage célèbre de Saint-Pierre-du-Val est Michel de Grosourdy, marquis de Saint-Pierre (1916-1987), Cousin de Henry de Montherlant. Il est connu pour sa carrière littéraire (une quarantaine d'œuvres).
Le patrimoine
L'église paroissiale a été construite entre le XIIe et le XVIIe siècle.
La nef et le chœur datant du XIIe, une reprise du chœur a été effectuée au 13e avec une nef très remaniée, on aperçoit très nettement l'agrandissement à l'extérieur à la forme des ouvertures.
Le clocher du XVIIe s'impose sur une tour-clocher occidentale.
La sacristie dite orientale daterait du XIXe.
Le gros œuvre de cette église est constitué essentiellement de silex, moellons, calcaire et pierre de taille.
Quant au toit à l'impériale, il est à longs pans, pignon découvert, couverture en ardoises.
L'église ouvre sur le cimetière et dans le prolongement de l'allée trône une immense croix de pierre avec des inscriptions.
À la sortie du cimetière, l'œil est accroché par le monument aux morts de style moderne : deux colonnes de marbre où figurent les noms des soldats des guerres 1914-1918 et 1940-1945.
Situé juste derrière l'église le magnifique presbytère vendu par la municipalité en 1960 et superbement restauré par les propriétaires.
Puis de l'autre côté du pont enjambant la Vilaine, le cimetière du Val accolé au mur de l'ancienne église Notre Dame du val. Il dispose lui aussi de son centre d'une croix de pierre où l'on peut distinguer la gravure d'une clef à l'envers.
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